La natation se pratique à tous les âges. De plus, elle est financièrement accessible à tous. Elle est une thérapie utile pour les innombrables parisiens qui souffrent du mal du siècle : celui du dos. Elle est un moyen appréciable pour évacuer le stress urbain. Hélas à Paris les engagements du Maire de Paris n’ont pas résisté au temps. La piscine Molitor est toujours à l’abandon, celle de Deligny demeure au fond de la Seine, malgré la promesse de la faire renaître quant à « la pataugeoire » Joséphine Baker, seule réalisation de la majorité sortante dans ce domaine, elle est au bord du naufrage. Paris est sous équipé. Il n’y a aucune piscine dans les 2e, 3e, 7e et 8e arrondissements. On compte une seule piscine dans le 20e arrondissement pour 188 000 habitants. De nombreuses villes de province, on construit ces 10 dernières années des complexes nautiques avec un espace réservé à la natation et un espace ludique plus familial (ce qui évite les problèmes de cohabitation dans les bassins entre les « sportifs » et les enfants). La seule piscine parisienne de ce genre est l’aquaboulevard, structure privée et onéreuse, qui est d’une part décentrée et d’autre part notoirement insuffisante pour une ville aussi peuplée que Paris. Pour la mandature à venir il faudra, au minimum, garantir une piscine par arrondissement.
Hélas aussi dans le 4e arrondissement, où nous ne disposons que d’une seule piscine : la piscine Saint-Merri, rue du Renard. Cet établissement connaît des disfonctionnements très nombreux. Rien qu’en octobre, elle a par exemple été fermée pour problème technique le vendredi 5 octobre. La semaine suivante, elle était fermée le samedi 13 octobre en raison d’une grève qui n’avait pas été annoncée. La semaine suivante, en raison des conflits dans les transports, elle était à nouveau fermée le jeudi 18 octobre. Le samedi 27 octobre, en raison d’une absence de maîtres nageurs, il était décidé au dernier moment que le cours d’aquagym -qui pourtant a un certain succès- était annulé au dernier moment et de plus, la piscine a dû fermer de 11h45 à 14h. La gestion de cette piscine est donc visiblement à revoir. Il sera nécessaire de revoir les horaires d’ouverture. Il doit être possible de nager, de se détendre après une journée de sport, plusieurs soirs par semaine entre 20 et 22h. Dans ce domaine comme dans bien d’autres il y a un effort considérable à fournir pour que les services publics de la ville correspondent à la vie des Parisiens et Parisiennes. L’honnêteté m’oblige à écrire que faute de foncier, il sera difficile d’ouvrir une nouvelle piscine dans l’arrondissement. C’est pourquoi il serait judicieux de prévoir un partenariat avec les piscines proches du 4e : celle de la rue de Pontoise et celle des Halles. Dans ces piscines à gestion privée, il est impossible d’utiliser la carte trimestrielle municipale. Peut-être faudrait-il prévoir une possibilité de réduction pour les Parisiens car à l’unité l’entrée dans ces piscines est élevée (35 euros la carte de 10 entrée, contre 32,50 euros pour la carte d’abonnement illimitée valable pour 3 mois pour les piscines publiques). Enfin il faut résoudre le problème de l’insuffisance d’ouverture des piscines en période scolaire. En effet, le lundi, elles sont la plupart fermées, les mardi, jeudi, vendredi, elles ne sont ouvertes que le matin de 7h à 8h30, le midi de 11h45 à 13h30 et en fin d’après-midi. Il est indispensable que les établissements scolaires prévoient des cours de natation. Cependant, avec un peu de méthode, il doit être possible de prévoir un système tournant qui permette l’ouverture d’une des piscines du centre de Paris chaque jour de la semaine : par exemple : le lundi : la piscine Saint Merri (4e), le mardi : la piscine Jean Taris (5e), le mercredi : la piscine Saint-Germain (6e) ;le jeudi : la piscine de la rue de Pontoise (5e) le vendredi : la piscine des Halles (1er)….Pourquoi ne pas imaginer une carte d’abonnement Paris-centre Piscines ainsi qu’un site dédié pour les clubs, les scolaires et les particuliers.