Cette année nous célébrions le 65ème anniversaire de Paris. C’est pour moi un moment important. Je me suis engagé en politique dans le respect et l’admiration de ces hommes et de ces femmes qui nous ont libérés du joug et de la barbarie nazie. Je suis toujours présent à ces cérémonies. Mon devoir d’élu est de participer à l’hommage de Paris et de la nation à ses libérateurs. Au risque de paraître ringard pour certains, j’assume d’avoir la chair de poule lorsque l’on entonne le chant des partisans. Il est à mon avis un autre devoir : celui de transmettre aux jeunes générations ce que nous devons à Charles de Gaulle, au Général Leclerc, au Colonel Fabien, Colonel Rol-Tanguy et à tant d’autres… Nous leur devons la liberté pour tous et l’honneur retrouvé pour Paris et la France. Dans cet esprit, je tiens d’ailleurs à saluer la parfaite organisation voulue par le Maire de Paris sur le parvis de l’Hôtel de Ville. L’idée de donner la parole à des jeunes pour saluer la mémoire de grand(e)s résistant(e)s était aussi excellente qu’émouvante. Ce 25 août j’ai participé, le matin, aux différents dépôts de gerbes dans le 4ème arrondissement (commissariat, garde républicaine, stèle du quai Henri IV, local de la croix rouge, cour d’honneur de la mairie) puis je me suis rendu à la préfecture de Police pour entendre l’hommage de la nation par le Président de la République aux libérateurs de Paris. L’après-midi, j’assistais à la cérémonie sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Le lendemain je me suis rendu à l’Arc de Triomphe, en compagnie d’autres élus - pas assez nombreux à mon goût- pour assister au ravivage de la flamme puis au dépôt par le Maire de Paris d’une gerbe devant la statue du général de Gaulle sur les Champs Elysées.