Le 28 février dernier, lors d’une conférence de presse à quatre avec P.Lellouche, J.Tiberi et F. de Panafieu, C. Goasguen s’était engagé à, « tout mettre en œuvre pour que Françoise de Panafieu devienne l’alter ego du maire de Paris ». En laissant ce matin avec élégance la présidence du groupe UMP au conseil de Paris à Françoise de Panafieu, Claude Goasguen a tenu parole. C’est une attitude de gentleman. C’est un geste politique fort. C’est une décision respectueuse du résultat des primaires. Les 7 mois qui viennent de s’écouler furent utiles à la droite parisienne. Trois étapes décisives ont permis ce rassemblement : la désignation de Françoise de Panafieu à l’occasion d’un vote démocratique et transparent, la réorganisation de la fédération UMP de Paris après la réélection de Philippe Goujon et la ratification de Jean-Didier Berthault comme secrétaire départemental (toutes deux triomphantes après un vote à bulletin secret) et enfin l’élection de Françoise, ce matin, à la tête du groupe. La légitimité de notre candidate est désormais incontestable et incontestée. Françoise a tenu son premier pari, celui de fédérer sa famille politique. C’était un des trois piliers du « pacte de confiance » qu’elle proposa aux adhérents de l’UMP lors des primaires. Désormais les militants, la fédération et le groupe constituent un bloc uni et solidaire. Fort de ce constat Françoise va dorénavant pouvoir se consacrer à la réalisation de ces deux autres engagements. Celui d’organiser le renouvellement et celui de préparer, dans une logique de proximité, un projet novateur pour Paris. En 7 mois, la droite parisienne est passée de la division à l’union, de la confusion à l’organisation, du sommeil au réveil… C’est une mauvaise nouvelle pour Monsieur Delanoë, c’est une bonne nouvelle pour Paris et les Parisiens. La campagne commence.