Ce matin, au « Mogador », une cinquantaine de militants UMP, avait répondu présent. L’occasion pour moi d’indiquer que l’UMP dans le 4ème arrondissement est désormais en campagne pour les 18 mois à venir. Avec l’objectif clair de remporter le grand chelem : Présidentielles derrière Nicolas Sarkozy, Législatives avec, au cœur de Paris, Jean-François Legaret et Municipales aux côtés de Françoise de Panafieu. J’ai insisté sur le plaisir de faire campagne. A mes yeux, une campagne électorale est toujours un moment de vérité. Un moment où les hommes et les femmes (à commencer par les candidats) se révèlent, parfois pour le pire, souvent pour le meilleur. Un moment privilégié pour débattre et pour convaincre. A ce sujet, la campagne présidentielle à venir sera, sans doute plus que les précédentes, un temps de sincérité. Cette élection sera également celle d’une rupture générationnelle. Le pays en a besoin. Les Français la réclament. Dans cet esprit, j’ai invité mes amis du 4ème à ne pas sous-estimer la personnalité de Ségolène Royal. Je crois avoir compris que ce sentiment était partagé par beaucoup. J’avoue avoir été étonné par les discours de certains ténors, aux universités UMP de Marseille, qui oscillaient entre un machisme ringard et une autosatisfaction méprisante. Le débat à venir mérite mieux. En plus, j’ajouterais qu’en politique, il est souvent contre-productif voire dangereux de méconnaître ou de vouloir humilier l’adversaire. Je préfère l’authenticité de Nicolas Sarkozy. Je le soutiens totalement dans sa volonté de lever les tabous de la société française. Lever le tabou de l’absentéisme au sein de l’éducation nationale, lever le tabou de l’idéologie de certains magistrats, lever le tabou d’un syndicalisme conservateur et ringard (à l’exception notable de la CFDT de François Chérèque) qui empêche toute évolution du dialogue social et tout esprit de réforme, lever le tabou des 35h00… En fait, mettre fin à l’idéologie dominante des « trente piteuses » pour reprendre le titre d’un livre de Nicolas Baverez.