La victoire de Nicolas Sarkozy est plus que la victoire d’un homme. Elle est celle d’un projet, d’une conception exigeante de la politique et d’une espérance. Au niveau local, elle m’amène à tirer quelques enseignements. En 2001, la gauche remportait les municipales dans l’arrondissement avec un score de 55%. L’écart était similaire au second tour des régionales de 2004. Au soir des présidentielles, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 50,25 soit 76 voix d’avance. Ce n’est pas un triomphe mais c’est prometteur pour l’avenir.
J’y vois un signe d’encouragement pour l’action que je mène depuis des années dans l’arrondissement pour créer les conditions de la reconquête. Qu’ai-je fait depuis 2001 ? J’ai tout entrepris pour créer les conditions de la réconciliation de la Droite. C’est d’ailleurs dans cet esprit que Martine Weill-Raynal est devenue la suppléante de Jean-François Legaret pour les prochaines législatives. J’ai crée l’UMP 4ème en 2002 qui est désormais la première force militante de l’arrondissement. J’ai également tout entrepris pour changer l’image de la Droite dans cet arrondissement, et je suis très conscient qu’il y a encore du boulot jusqu’aux municipales prochaines. En fait, de 2002 à 2005, je me suis investi dans l’organisation interne de l’UMP. Tirant les leçons de l’échec de la Droite et du centre lors des dernières municipales, je suis depuis janvier 2006 en permanence en campagne. En campagne pour soutenir Nicolas Sarkozy, en campagne pour aider Jean-François Legaret à reconquérir le « 1,2,3,4 » lors des législatives des 10 et 17 juin prochains et en campagne pour derrière Françoise de Panafieu rassembler les Parisiens en mars 2008. Dans le 4ème, je pense être en mesure d’incarner l’alternance en étant le candidat de la proximité, du renouvellement et du rassemblement. La proximité parce que j’habite le quartier depuis 28 ans et que j’y milite depuis 18 ans. Le renouvellement parce qu’outre mes 38 ans au compteur je veux promouvoir le refus du clientélisme et le dépassement des clivages. Le rassemblement parce qu’au-delà de l’UMP je m’adresserai à tous. A 10 mois des prochaines municipales, plus que jamais je sais que je suis le challenger. Rien n’est gagné mais tout est désormais possible.