Pour répondre à la crise, le Maire de Paris a une solution : l’augmentation des impôts. Cette décision de la majorité municipale est économiquement contreproductive, contraire au renforcement de l’attractivité de Paris et socialement injuste.
Là où il payait 400 euros de taxe foncière en 2008, le contribuable parisien versera à l’automne prochain plus de 600 euros ! Et comme le taux des autres prélèvements augmente aussi, les impôts directs des ménages Parisiens s’accroîtront globalement cette année de plus de 31 %.
Le Maire de Paris a été « spéculodépendant » vis-à-vis de la flambée immobilière. Les droits de mutation perçus par la ville sont passés de 300 à 800 millions d’euros durant la dernière mandature. Au lieu d’anticiper et de placer ces mannes fabuleuses dues à la spéculation immobilière, la ville a dépensé sans compter. Ses dépenses de fonctionnement ont progressé de 45 % en 8 ans. C’est désormais aux Parisiens d’en supporter les conséquences.