Le constat est simple : depuis 10 ans, les classes moyennes quittent l’arrondissement. Dès le 2ème enfant, les familles partent du cœur de Paris. 7% des ménages ont quitté l’arrondissement en 7 ans. Le 4ème se dépeuple. La fermeture de l’école de la rue François Miron illustre cette évolution regrettable. Elle résulte du fait qu’il y ait moins d’enfants à scolariser.
Certes, la flambée immobilière y est pour beaucoup mais la majorité municipale ne peut s’exonérer d’une part de responsabilité. En ne privilégiant que le Paris des plus aisés et des plus aidés, on assiste à des dérives inacceptables. La mixité sociale -dont je suis ardent défenseur- est détournée de son objectif. Les personnes à revenu moyen sont priées de « fuir » le centre de Paris. Ce n’est pas ma conception de la justice sociale. A mes yeux, les programmes de logements de la ville devraient comporter plus d’appartements, et notamment des F3 et F4 pour les familles, à loyer intermédiaire. C’est désormais en fonction de ces critères que je les voterai.