Jeudi 7 juin dernier, j’ai assisté au Conseil de Quartier Saint-Gervais. Il était consacré à la circulation. Les personnes présentes ont fait part de l’accumulation de désagréments concernant les scooters mal garés, les cyclistes non respectueux des piétons sans parler du code de la route [ce n’est certes pas la majorité d’entre eux mais ce sont les plus visibles. Une campagne de promotion du civisme urbain leur ferait le plus grand bien…], du manque de stationnement pour les résidents, des plots « agressifs » pour les piétons... J’ajouterai la diminution des agents de circulation le dimanche après midi dans le Marais (40% des habitants de la zone piétonnisée ont un véhicule). J’ai voté pour cette piétonisation dominicale. Mais pourquoi avoir réduit le nombre de « postes » d’entrée avec un agent pour lever la barrière ? De fait, le résident véhiculé doit effectuer des détours et allonger son parcours en slalomant au milieu des piétons. Sans doute le jusqu’au-boutisme anti-voiture explique cette situation. En 2001, la municipalité a décrété que l’automobiliste était un mauvais citoyen. Il fallait lui rendre la vie impossible. Le but a été atteint au-delà des espérances municipales. Cette philosophie a eu pour conséquence l’accroissement des deux roues motorisés, au passage plus polluants que les voitures, et qui comme les quatre roues se confrontent au quotidien à de grandes difficultés pour trouver un emplacement licite. Face à ces différents constats, les représentants de la Mairie, ont admis qu’ils n’avaient pas prévu l’explosion du nombre des deux roues mais que désormais le partage de la rue était plus harmonieux. En résumé, braves gens, circulez, il n’y a rien à voir. Tout roule à Paris ! A mon avis pas toujours dans le bon sens…