Le blog de Vincent Roger

754 N° 6: soyons sport

 

Je vous invite à découvrir le numéro 6 « 754 ». Il a pour fil directeur le sport et sa pratique à Paris.

 L’idée même de vouloir faire du sport, à Paris en général et dans le 4^ème arrondissement en particulier, est en soi sportive. Certes de nombreux clubs existent, et des responsables associatifs, souvent bénévoles, accomplissent avec peu de moyens un travail remarquable. Mais la mobilisation des acteurs associatifs ne peut suffire. La pratique sportive à Paris se heurte souvent à de nombreux obstacles : créneaux horaires inadaptés à la vie parisienne, manque d’infrastructures et coût excessif pour les familles.

A travers une interview croisée de Jean-François Lamour et de David Douillet ce numéro de 754 revient sur l’essence même des valeurs du sport. Un entretien avec Serge Mercier Président de l’Office Municipal des Sports vous permettra d’en savoir plus sur le développement du sport à Paris.

 Dans le même esprit, Chantal Jouanno, Ministre des Sports, m’a fait l’amitié d’écrire une tribune consacrée aux défis de l’accessibilité au sport pour les personnes en situation de handicap.

            Vous en souhaitant bonne lecture !

 

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Plan Stratégique Régional de Santé

Je vous invite à prendre connaissance du texte de l’intervention que j’ai prononcée ce matin au conseil de Paris concernant le Plan Stratégique Régional de Santé.

« Monsieur le Maire,

Chers collègues,

 Attachée à faire vivre la démocratie sanitaire en région, la loi HPST a prévu que le Plan Stratégique Régional de Santé soit soumis pour avis aux partenaires locaux de l’ARS.

 C’est donc dans ce cadre que notre assemblée doit se prononcer sur ce plan qui a pour objectif de définir les grands principes et orientations de la politique de santé à mener pour les 5 années à venir en Ile-de-France.

Ce Plan constitue une première étape dans le processus plus global entamé par l’ARS pour élaborer le Projet Régional de Santé, qui sera arrêté d’ici fin 2012. Ce plan est sans doute encore perfectible mais il a l’avantage de poser un diagnostic. 

 Constat d’ailleurs que vous ne rejetez pas puisque, dans l’exposé des motifs de votre délibération, vous indiquez que « ce plan se fonde sur une analyse pertinente des défis sanitaires majeurs que nous aurons à relever ».

Pour notre département, si les indicateurs de santé et d’offre de soins sont globalement bons, Paris est marqué par d’importantes disparités, notamment en termes d’accès à des soins de qualité et de proximité.

Ce bilan, nous l’avions d’ailleurs en partie dressé au sein du groupe de travail mis en place par Jean-Marie Le Guen sur l’accès au soin et la démographie médicale. C’est pourquoi j’avoue mon incompréhension de ne pas voir à l’ordre du jour du Conseil de Paris un débat sur les conclusions de ce groupe de travail et sur les mesures à prendre. En conséquence, mon groupe s’associera au vœu déposé par Catherine Bruno vous demandant que la constitution formelle d’un groupe de travail pluraliste donne obligatoirement lieu à une inscription dudit sujet à l’ordre du jour de notre conseil.

Tous les diagnostics de ce plan, Monsieur le Maire, ont été partagés et validés par la conférence de territoire du 75, instance de démocratie sanitaire, dont des acteurs de la santé et usagers de notre département sont membres.

 Fort de ces différents constats, l’ARS nous propose d’atteindre ensemble 3 objectifs stratégiques.

 Premièrement, assurer à chaque francilien un parcours de santé lisible, accessible et sécurisé.

Deuxièmement, garantir la qualité et l’efficience du système de santé dans la région.

Et troisièmement, conduire la politique de santé avec tous les acteurs au plus près des territoires.

 En donnant un avis défavorable à ce Plan, vous indiqueriez donc que ces objectifs ne sont pas les vôtres. Je ne peux le croire.

Je pense, en revanche, que votre avis pour négatif qu’il soit est avant tout une posture politique. Nous ne pouvons que le regretter.

Certes votre délibération ne peut être comparée à l’avis aussi idéologique que démagogique de la région Ile de France. Mais votre avis n’en demeure pas moins aussi conservateur que manichéen.

De surcroît, votre argumentation pour justifier votre position tourne principalement autour de la défense d’un système de santé qui ne correspond pas toujours à la réalité médicale d’aujourd’hui.

 Vous argumentez notamment en signalant la suppression de lits. Mais Monsieur le Maire, la médecine d’aujourd’hui, en particulier avec l’essor de la médecine ambulatoire, ne peut se juger uniquement au nombre de lits supprimés. C’est une vision pour le moins passéiste de ce que doit être un service public de santé digne du 21^ème siècle. Aujourd’hui, ce service doit être critiqué en fonction de la prise en compte du progrès scientifique, de la rapidité à intégrer en son sein des techniques nouvelles, de sa gestion sans doute non comptable mais responsable, du respect des besoins des patients et de sa capacité à investir.

L’investissement, justement parlons-en. Vous en faites le cœur de votre argumentation pour ne pas approuver ce Plan parce que selon vous l’ARS et, à travers elle, l’Etat n’investirait pas assez pour la santé des Parisiens. Dois-je vous rappeler les 2 milliards d’euros pour le plan stratégique de l’AP-HP. Dois-je vous remémorer les 165 millions d’euros pour la création de Trois Instituts Hospitalo-Universitaires à Paris. Et dois-je surtout et enfin vous rappeler que votre majorité sur le sujet souffre d’une véritable schizophrénie. D’un côté, vous ne cessez de dire qu’il n’y pas assez de moyens pour l’hôpital et de l’autre dès que vous le pouvez vous allez à l’encontre de sa capacité d’investissement en lui supprimant des moyens. En effet, par des modifications successives du PLU, vous  sabordez le patrimoine foncier de l’APHP. Au total, par vos décisions successives, vous risquez de faire perdre 150 millions d’euros à l’hôpital public.

 Votre avis constitue une occasion manquée par votre majorité de partager le diagnostic unaniment reconnu de l’ARS, y compris par vous, ce qui démontre tout l’ambigüité de votre démarche.

Pour notre part, nous allons donner à un avis négatif à votre délibération afin de rendre un avis positif à ce Plan stratégique.

 Plan que mon groupe soutient avec conviction et détermination. »

 

 

 

 

 

 

 

Visite de Claude Guéant dans le 4ème arrondissement

 
 
 

Depuis le 2 mai dernier, le 4^ème arrondissement expérimente le système des « Patrouilleurs ». Ces binômes de policiers en tenue, qui se déplacent à pied, ont pour but de renforcer la visibilité de la police nationale sur le terrain. Ils ont une triple mission consistant à associer prévention, dissuasion et répression. Ce dispositif a permis d’augmenter de 25% le nombre de patrouilles par jour dans l’arrondissement. Ce matin, Claude Guéant m’a convié à l’accompagner pour une visite du commissariat du 4^ème puis nous sommes allés, en compagnie de Frédéric Lefebvre (Secrétaire d’Etat chargé du commerce) et du Préfet de Police Michel Gaudin, à la rencontre des commerçants de la rue Saint-Antoine. A les écouter cette expérimentation devra être pérennisée. Elle leur apparaît concluante. Certes le 4^ème arrondissement n’est pas une zone de non droit, cependant une mendicité trop agressive et des problèmes de bandes autour de Beaubourg ne doivent pas nous faire oublier que tout en étant la première des libertés, la sécurité est un combat quotidien. La mise en place des « Patrouilleurs » devrait y contribuer avec efficacité pour garantir à tous un droit à la tranquillité. Ce droit, chacun doit pouvoir le revendiquer sans discussion qu’ils s’agissent des 28 000 habitants du 4^ème arrondissement, des 40 000 salariés qui y travaillent, des 100 000 personnes qui le traversent quotidiennement l’arrondissement (source RATP) et des 12 millions de touristes par an qui le visitent…

Circulez, il n’y a rien à voir…

 

Jeudi 7 juin dernier, j’ai assisté au Conseil de Quartier Saint-Gervais. Il était consacré à la circulation. Les personnes présentes ont fait part de l’accumulation de désagréments concernant les scooters mal garés, les cyclistes non respectueux des piétons sans parler du code de la route [ce n’est certes pas la majorité d’entre eux mais ce sont les plus visibles. Une campagne de promotion du civisme urbain leur ferait le plus grand bien…], du manque de stationnement pour les résidents, des plots « agressifs » pour les piétons... J’ajouterai la diminution des agents de circulation le dimanche après midi dans le Marais (40% des habitants de la zone piétonnisée ont un véhicule). J’ai voté pour cette piétonisation dominicale. Mais pourquoi avoir réduit le nombre de « postes » d’entrée avec un agent pour lever la barrière ? De fait, le résident véhiculé doit effectuer des détours et allonger son parcours en slalomant au milieu des piétons. Sans doute le jusqu’au-boutisme anti-voiture explique cette situation. En 2001, la municipalité a décrété que l’automobiliste était un mauvais citoyen. Il fallait lui rendre la vie impossible. Le but a été atteint au-delà des espérances municipales. Cette philosophie a eu pour conséquence l’accroissement des deux roues motorisés, au passage plus polluants que les voitures, et qui comme les quatre roues se confrontent au quotidien à de grandes difficultés pour trouver un emplacement licite. Face à ces différents constats, les représentants de la Mairie, ont admis qu’ils n’avaient pas prévu l’explosion du nombre des deux roues mais que désormais le partage de la rue était plus harmonieux. En résumé, braves gens, circulez, il n’y a rien à voir. Tout roule à Paris ! A mon avis pas toujours dans le bon sens…

Débat sur la dépendance

 

Pour votre information, je participerai mercredi 15 juin à l’émission de Caroline Brun, « Grand Paris » sur BFM Business de 14h à 14h45. L’émission sera consacrée aux enjeux de la dépendance.

Ecole des Hospitalières Saint-Gervais l’indispensable devoir de mémoire

 
 
 

Depuis 1971 une belle tradition existe dans le 4^ème arrondissement. Celle qui consiste, chaque année, à se réunir devant l’école des Hospitalières Saint-Gervais pour honorer la mémoire des enfants déportés et rendre hommage à Joseph Migneret (1888-1949) Directeur de cette école durant les années sombres. Grâce à l’action de cet enseignant des enfants furent sauvés mais de nombreux enfants issus de cette école périrent dans l’ignominie des camps nazis. La cérémonie de hier matin revêtait une dimension particulière puisqu’une plaque fut dévoilée pour rappeler le nom de chaque enfant martyr. Comme tous les ans, c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai écouté les anciens déportés et en particulier Milo Adoner, qui a perdu toute sa famille à Auschwitz. La même émotion, je pense, a envahi l’assemblée lorsque les enfants de la classe de CM2 se sont succédés pour citer les noms des disparus. Toutes mes félicitations à l’équipe pédagogique et au Directeur de l’école, M. Hattu, pour l’organisation de cette cérémonie.

754 N° 5

 
Téléchargement 754 n°5

Je vous invite à prendre connaissance du numéro 5 de « 754 ». Il a pour fil directeur les questions de santé et de dépendance. Face à une gauche, en particulier à Paris, souvent donneuse de leçons et de plus en plus agressive sur ces sujets et qui se considère dépositaire de la morale publique sur ces questions, je revendique comme élu de la majorité présidentielle le droit et le devoir de m’exprimer sur les dossiers sociaux. Je crois d’ailleurs que la sensibilité « gaulliste social » à laquelle j’appartiens devrait davantage s’exprimer dans le débat public actuel. Ce nouveau numéro de 754 illustre cette volonté. A travers un entretien avec Roselyne Bachelot, il aborde le défi majeur de la dépendance. Un dossier consacré aux Hôpitaux de Paris notamment via une interview du Professeur Pierre Coriat (Président de la Communauté Médicale d’Etablissement de l’AP-HP) vous permettra d’en savoir plus sur le plus grand CHU d’Europe et vous invitera à tordre le cou à quelques idées reçues alliant désinformation et démagogie. Dans le même esprit, Bernard Debré m’a fait l’amitié d’écrire une tribune sur le scandale du Médiator. Dans ce texte, il dresse un réquisitoire sans concession et fait des propositions innovantes pour que de telles inepties ne se reproduisent plus. Vous en souhaitant bonne lecture !

http://www.calameo.com/read/000536966ac135e146fb7

Autolib’ : entre désirs et réalités…

 

Une récente étude de la société d’info trafic Inrix mettait en exergue que Paris est la métropole d’Europe la plus embouteillée. Cela n’est pas sans conséquence sur la qualité de l’air et notre santé. A Paris, nous perdrions six mois d’espérance de vie en raison de l’air que nous respirons. Parmi les causes de cette situation déplorable, il y a l’engorgement croissant de la voirie. Il faut savoir qu’un véhicule circulant sur cinq est à la recherche d’une place. La Mairie de Paris après avoir supprimé 45 000 places de stationnement compte en « rayer » 3000 de plus avec la création d’Autolib’… Ce dispositif servira à créer des taxis de substitution et non à modifier le comportement des automobilistes. Ces « autolib » devront-elles être réacheminées par semi-remorque pour réparation ou pour retrouver leur parking d’origine ? Au mieux, selon une étude ad hoc, il réduirait de 0,3% le trafic francilien. En prime Autolib’ ne sera rentable qu’à partir de 200 000 abonnés. Vélib’, système pourtant plus souple, n’en compte que 160 000. La municipalité prévoit 66 abonnés par voiture alors que dans les autres villes où un système d’autopartage a vu le jour il n’y a que 15 abonnés. Avec Autolib’ la majorité municipale prend ses désirs pour des réalités… Au final, il risque de n’être qu’un dispositif indirectement polluant et consubstantiellement onéreux.

Le débat avec Jean-Marie Le Guen en image

 
http://info.francetelevisions.fr/?id-video=cafe_HD_1205_vanves_lavoixestlibre2_160411_692_16042011123412_F3

Face à moi,un Jean-Marie Le Guen favorable au Grand Paris. Etonnant non!

La voix est libre...

 
 

Pour votre information, je serai l’invité de l’émission « la voix est libre » animée par Jean-Jacques Cros, sur France 3 Ile-de-France, samedi 16 avril à 12h00. Je débattrai avec Jean-Marie Le Guen, Adjoint au Maire de Paris, Député de Paris. Le titre de l’émission ne peut que m’encourager à oublier la langue de bois et à m’exprimer en toute liberté..