A deux reprises dans ce blog j’avais dénoncé avec ironie les facilités du PS pour utiliser la l’Espace Pierre- Charles Krieg (articles des 9/10/06 et 28/10/ 07). Dans mon dernier papier, je m’étais engagé à saluer mon adversaire si je pouvais bénéficier de cette salle municipale. N’ayant pas eu de difficultés pour l’obtenir, je tiens ma promesse, je le reconnais. C’est ma conception de la politique. Vous me direz que c’est la moindre des choses mais c’est si rare que cela méritait d’être signalé. En prime, c’est la loi. Cependant, beaucoup reste à faire. Si je suis élu, je m’engage à ce que l’opposition dans le 4ème ait les mêmes droits que la majorité. En 2001, dans sa plaquette programmatique, l’actuelle Maire de l’arrondissement parlait de la nécessité de « se doter d’une presse d’arrondissement ouverte ». Je vous invite à lire le journal « centre ville » pour apprécier la place lilliputienne qui est réservée à l’opposition. Je pourrais également parler des comités de quartier, absolument pas représentatifs et verrouillés « à l’ancienne » par les militants socialistes. Dernière en date, il apparaîtrait, d’après mon adversaire, que je ne connaisse pas mes dossiers. Waouh… c’est constructif comme raisonnement ! C’est de la haute politique. Il faut dire que c’est un vieux toc de la gauche parisienne, dès qu’un opposant s’exprime sur un sujet dérangeant, la réponse fuse « il ou elle ne connaît pas ses dossiers ». La 1ère adjointe du Maire de Paris s’en est d’ailleurs fait une spécialité… Mme le Maire du 4ème débute dans ce type d’argumentaire. Ce n’est pas très grave.