Le blog de Vincent Roger

Incendie sur l’Ile Saint-Louis : félicitations aux pompiers !

Plus de peur que de mal, quai d’Anjou, ce matin où un violent incendie s’est déclaré dans un atelier donnant dans une cour intérieure entre le quai et la rue Saint-Louis en l’Ile. Grâce à une intervention aussi rapide qu’efficace des sapeurs pompiers de Paris, le feu a pu être circonscrit à temps, même si les locaux sont ravagés (500m2 ). Aucun blessé n’est à déplorer, aucune victime. Dans ce quartier aux rues si étroites, aux vieilles bâtisses du 17ème siècle reposant sur des charpentes en bois, le feu peut rapidement devenir dramatique. On l’a vu récemment place des innocents (1er arrondissement) où trois personnes ont perdu la vie. Merci aux pompiers qui, une fois de plus, ont mis en exergue leur dévouement, leurs compétences et leur professionnalisme. A chacun d’entre nous d’être vigilants dans nos vieux immeubles du marais. Aux propriétaires de respecter les règles relatives aux installations électriques ou de gaz, à l’entretien des cheminées… A chaque habitant de rester vigilant. A chacun d’entre nous de faire la guerre aux négligences. Nous habitons un des plus vieux quartiers urbains d’Europe, un des plus beaux aussi mais un des plus fragiles. Nous devons tous nous sentir responsables.

Le droit de garer son scooter !

  Brigitte Taïeb, habitante rue Jean Beausire me communique ces photos. Elle est écœurée. Elle a raison. Elle est verbalisée en permanence. Elle ne peut plus garer son scooter en bas de chez elle. L’espace réservé aux scooters affiche toujours complet. La municipalité sortante a une vraie part de responsabilité. 1) parce qu’en faisant la guerre aux automobilistes, on les a encouragés à vendre leurs voitures et à acheter des scooters. Du coup, leur nombre a explosé à Paris. 2) les espaces réservés aux deux roues ne correspondent plus à la situation. 3) La ville incite à la verbalisation à outrance. Il faut remédier à cette situation par la mise en place d’un système de parking résidentiel, chaque scooter pourrait être doté d’une pastille au couleur de son quartier (avec le nom de « sa » rue ?) et par une certaine tolérance à partir du moment où le scooter n’entrave pas la circulation des piétons. En revanche, il faudrait réfléchir aux scooters, certes garés dans des emplacements réservés mais qui restent des semaines voire des mois sans bouger, cela ne répond pas à l’esprit des « motards parisiens ». Ils veulent bouger, pouvoir se garer et vivre avec le moins de contrainte possible. A l’inverse du Paris de M. Delanoë.

Réunion d’appartement :

Reçu hier soir par des riverains du Quai aux Fleurs, durant près de 3h30, j’ai pu converser avec une douzaine d’habitants du quartier Notre-Dame. J’aime ce type de rencontres. Elles sont à l’image de la campagne que je mène dans le 4^ème. Une campagne alliant la proximité à la convivialité. Ces réunions me permettent d’aller au fond des choses. Nous avons abordé les échéances à venir, j’ai senti que les deux ou trois personnes tentées par le vote Bayrou étaient de moins en moins enclines à céder à cette tentation. Nous avons également abordé des questions locales concrètes. J’ai pris deux engagements. Le premier consistera à rendre le parvis de l’hôtel de ville aux habitants du quartier, il faudra à l’avenir ne pas dépasser (en cumulé) un trimestre de manifestations. Il faut par exemple garder la patinoire au moment de Noël. Actuellement sur cette place on doit slalomer entre les manifestants, les barrières et les tentes blanches. La place de l’hôtel de ville n’est pas le CNIT de la Défense. Elle doit redevenir un lieu de balade agréable pour tous les Parisiens. Mon deuxième engagement si je suis élu Maire de l’arrondissement, c’est d’exiger du Maire de Paris que « Paris-Plage » tourne dans la ville. Je n’ai rien contre cette opération plus médiatique que conviviale mais il n’est pas admissible de ne faire « bénéficier » qu’aux habitants des 1^er et 4^ème arrondissements des nuisances sonores et des embouteillages estivaux. En été, les habitants des quais ont le droit d’ouvrir leurs fenêtres. Conscientes d’habiter un endroit de rêve, les personnes que j’ai rencontrées sont ouvertes. Simplement elles veulent que la municipalité s’engage à concilier le développement d’une des zones touristiques les plus importantes du globe, (accueil des touristes, vie économique…) et la tranquillité des riverains (cadre de vie, environnement…). Quoi de plus normal !

La dernière de Bayrou :

Ne sachant pas quoi inventer afin de retrouver l’euphorie des sondages de début mars, M. Bayrou vient de nous en sortir une bien bonne : il faut supprimer l’ENA. Sous l’angle les énarques sont responsables de la crise politique, sociale et morale que traverse notre pays. Bigre en voilà une analyse originale et courageuse ! M.Bayrou rejoint là, messieurs Le Pen et Fabuis. Le premier bien connu pour ses solutions simplistes et extrémistes. Quant au second après avoir était le chantre de l’ultra libéralisme de gauche, il a prouvé récemment que l’on pouvait dire exactement le contraire de ce que l’on avait fait au pouvoir. Quand Fabuis a dit non à l’Europe, François Mitterrand a du se retourner dans sa tombe. Voilà où en est M.Bayrou, désormais il emprunte le chemin du poujadisme et de la démagogie. Comment peut-on être candidat à la Présidence de République est dire que le pays n’a plus besoin de former ses haut-fonctionnaires ? Un pays a besoin d’une élite administrative. M Bayrou se trompe. Si la France est en crise, ce n’est pas de la faute de ses fonctionnaires, c’est de la responsabilité des politiques qui n’ont pas su s’imposer ou pire ont démissionné. Si dans certains ministères, les fonctionnaires ont pris le pouvoir, c’est parce que les Ministres leur ont abandonné. A l’image de M. Bayrou lorsqu’il était ministre de l’Education de 93 à 97. Ce n’est pas en donnant en pâture l’élite républicaine que l’on résoudra les problèmes de la société française. Je serais d’ailleurs curieux de savoir ce qu’en pensent les haut-fonctionnaires de Gauche qui ont rejoint dernièrement M. Bayrou. Je n’appartiens pas à la fonction publique. J’ai un parcours original. Un parcours de militant. Ces dernières années, j’ai eu l’honneur d’être membre de différents cabinets ministériels. Au quotidien, j’ai côtoyé beaucoup d’énarques. Une minorité est certes imbuvable. C’est souvent les moins brillants d’entre eux. Beaucoup sont conservateurs. Mais je peux affirmer qu’une écrasante majorité allie une exceptionnelle capacité de travail, une  rapidité d’analyse et un réel attachement à l’intérêt général. Trois qualités non négligeables pour servir l’Etat, n’en déplaise à M.Bayrou. J’ajoute que ceux que j’ai rencontrés, n’étaient dénués ni de culture, ni d’un sens de l’humour allant parfois à jusqu’à l’autodérision, ni d’humanisme. Certains sont d’ailleurs devenus des amis. Pardon de dire qu’en République il n’y a que deux méthodes pour désigner les responsables : l’élection ou le concours. Le premier correspond à la volonté du peuple, le second est l’expression de la méritocratie. Que peut-on imaginer de mieux en République? Que veut M. Bayrou ? Rétablir un système censitaire ? Un système héréditaire ? Et puis entre nous, cher lecteur, qui peut dire qu’il ne serait pas fier si d’aventure un de ses enfants venait à sortir major de l’ENA.

Nouvelle vague :

Avec Laurent Wauquiez, benjamin de l’Assemblée nationale, et d’autres responsables politiques nous venons de fonder un club « Nouvelle vague ». Je vous invite à lire le texte de notre charte « Manifeste d’une nouvelle génération pour la rupture » que nous venons de publier dans le journal « Le point » de cette semaine.

réunion publique

Rencontres sur nos deux Iles:

Les commerçants des Iles de la Cité et Saint Louis sont inquiets devant la baisse de leur chiffre d’affaire. Ils souhaitent trouver des solutions pour, à la fois, mieux accueillir les touristes tout en préservant la tranquillité des riverains.

Accompagné de Patrice Lejeune, Président de l’association des commerçants de l’Ile de la Cité, Jean-François Legaret et moi-même sommes allés à la rencontre des commerçants des rues d’Arcole, du Cloître Notre-Dame puis de la Rue Saint-Louis en l’Ile.

Face à ces questionnements, nous avons pris la décision d’organiser prochainement une réunion publique pour aborder la vie de nos amis « insulaires ». Ce n’est pas parce l’on habite un des plus beaux endroits du monde que l’on doit être abandonné par les élus comme cela semble être un peu le cas actuellement.

Le parking de la place Baudoyer :

Je trouve que l’aménagement du marché de la place Baudoyer laisse de plus à plus à désirer. Ce matin ce n’était pas un marché, c’était un parking sauvage pour camions. Il y avait même une grue d’un grand réseau de location. J’avais un peu de peine pour les jeunes mariés qui sortaient de la mairie. Ils ont eu certes droit à l’escalier d’honneur mais à la sortie pour faire la photo « inoubliable » le photographe de la famille a dû faire preuve d’imagination pour éviter d’immortaliser l’instant avec le camion frigorifique. La place était coupée en deux. Des fourgons à gauche, des semi-remorques à droite. Il me semble urgent d’harmoniser ce marché, pour le plaisir des yeux, pour faire ses courses dans un cadre agréable et pour que le commerce vive.

Tractage dans le 4ème…

 

Comme je l’ai indiqué lors de mon discours du 24 janvier dernier (cf rubrique discours) je suis désormais en campagne. Je le suis pour animer la triple campagne dans le 4^ème: pour soutenir Nicolas Sarkozy à l’occasion des présidentielles des 22 avril et 6 mai, pour aider Jean-François Legaret à reconquérir le cœur de Paris lors des législatives des 10 et 17 juin prochains et enfin pour obtenir la victoire avec Françoise de Panafieu en rassemblant les Parisiens en mars 2008. Pour relever ces trois défis dans le 4^ème arrondissement, je vais mener une campagne de terrain, une campagne de proximité et une campagne permanente. Ainsi vous pourrez souvent me croiser le samedi matin : marché place Baudoyer, rue de Rivoli, rue Saint-Paul, rue Rambuteau, rue Saint-Louis en l’Ile… Le dimanche matin : rue des Rosiers, rue de Rivoli, rue Saint-Paul, rue Rambuteau, rue Saint-Louis en l’Ile, marché Richard-Lenoir… En semaine, j’organise des tractages matin et soir aux stations de Métro : Bastille, Saint-Paul, Hôtel-de-Ville, Châtelet, Sully-Morland et Pont-Marie. C’est dans cet esprit qu’avec Jean-François Legaret et Brigitte Cazeaux, nous nous sommes retrouvés ce matin au métro Saint-Paul. Il s’agissait également de participer à l’opération voulue par le QG de Nicolas Sarkozy : « 48h pour que tout devienne possible ». Dans le 4^ème il reste 12 mois pour que tout devienne possible.

Décès de Madame Agnès LAURANT…

C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès d’Agnès LAURANT, une figure du cœur de Paris, une habitante du village Saint-Paul, une militante engagée, une personne au service des autres. J’avais beaucoup d’affection pour cette dame si attachante. J’aimais son humour, à 89 ans elle était toujours aussi vive, toujours souriante, toujours disponible. Elle était jusqu’à ce jour Administrateur bénévole du Centre d’Action Sociale. Elle consacrait également son temps à de nombreuses actions en faveur des enfants dans le cadre du Comité de Paris de l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance). Née le 27 octobre 1917, elle est entrée dans la Résistance dès le début de l’année 1942. En dépit des poursuites dont elle a fait l’objet par la Gestapo, elle a poursuivi son action jusqu’à la libération totale de Paris. Elle a pris une part active à l’insurrection parisienne au sein d’un groupe qui n’a pas hésité à occuper l’Hôtel de Ville, le matin du 19 août 1944. Chargée du ravitaillement de son unité, elle s’est acquittée courageusement de sa tâche, circulant quotidiennement sous le feu, pour assumer efficacement ses missions. Dès son retour à la vie civile le 25 août 1944, Agnès s’occupa très activement de ses anciens camarades de la clandestinité, aussi bien dans l’Association Nationale des Médaillés de la Résistance Française que dans d’autres mouvements, où elle fit preuve de la même énergie que pendant la guerre. Membre du Bureau de l’Association Nationale des Médaillés de la Résistance Française depuis 1947, elle s’est vue confier, en 1999, la fonction de Secrétaire Générale Adjointe. Agnès LAURANT était également Vice-Présidente du Comité du Souvenir Français du 1^er arrondissement depuis 1962 et Administratrice de l’Association Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance depuis 1981. Pour l’ensemble de ses actions au service des autres, elle avait reçu de nombreuses distinctions parmi lesquelles la Croix de Guerre avec Palme, la Médaille de la Résistance Française, la Croix du Combattant Volontaire de la Résistance et la Croix du Combattant. Elle fut également distinguée, en 1961, Chevalier des Palmes Académiques et promue au grade d’Officier dans l’Ordre National du Mérite en 1970 et au grade d’Officier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur en 2002.

Les obsèques de Mme Agnès LAURANT seront célébrées le vendredi 23 février à 10 heures en l’église Saint-Paul Saint-Louis, 101, rue Saint-Antoine. Je m’y rendrai pour saluer cette femme d’exception et pour dire adieu à une amie.