Nous avions parlé, quelques billets plus bas, d'un énigmatique boulet de canon. Mais un autre projectile a aussi marqué l'histoire du 4ème. C'est l'obus de la Grosse Bertha qui s'abattit sur l'église St-Gervais le 29 mars 1918.
En ce Vendredi Saint, les fidèles étaient particulièrement nombreux à assister à la messe. Ils récitaient des prières, accompagnés par l'un des plus anciens orgues de France, quand soudain un fracas assourdissant ébranla l'édifice. Un pan entier est pulvérisé ; la haute voute s'effondre sur la foule dans un chaos indescriptible... Aucun tir allemand sur la capitale n'aura été plus meurtrier: 88 tués et 68 blessés.
Curieusement, l'endroit ne conserve aucun indice du drame. Les voutes sont à leur place. A l'intérieur comme à l'extérieur, je n'ai vu aucune épitaphe recommander ces martyrs au Seigneur...
En ce Vendredi Saint, les fidèles étaient particulièrement nombreux à assister à la messe. Ils récitaient des prières, accompagnés par l'un des plus anciens orgues de France, quand soudain un fracas assourdissant ébranla l'édifice. Un pan entier est pulvérisé ; la haute voute s'effondre sur la foule dans un chaos indescriptible... Aucun tir allemand sur la capitale n'aura été plus meurtrier: 88 tués et 68 blessés.
Curieusement, l'endroit ne conserve aucun indice du drame. Les voutes sont à leur place. A l'intérieur comme à l'extérieur, je n'ai vu aucune épitaphe recommander ces martyrs au Seigneur...
Je trouve les articles historiques sur ce blog très intéressants, dommage que des comparaisons grosières entre un canon et un élu du peuple vienne entâché les lignes... un peu de sérieux s'il vous plait!
Rédigé par : jammyjaures | 17 décembre 2007 à 10:37
Cher Jammy, vous avez parfaitement raison. J'ai retiré cette phrase qui n'aurait pas dû m'échapper.
Avishaï
Rédigé par : Avishaï | 17 décembre 2007 à 22:12