La richesse historique et architecturale de l’église Saint-Paul-Saint-Louis est bien connue. (Un premier article lui a déjà été consacré en décembre 2007 et un deuxième début février 2008). Mais il est quelques détails qui peuvent échapper à l’œil. Le vieux monument est loin de ne porter que la marque de l’Ancien Régime : transformé en dépôt sous la Révolution, rendu au culte sous la Restauration, il est devenu au XIX° siècle une cible privilégiée de l’anticléricalisme. Ce vent de critiques contre la religion a atteint son paroxysme sous la Commune de Paris en 1871 et l’église Saint- Paul-Saint-Louis, comme de nombreux autres lieux de culte, a été vandalisée. C’est ainsi que l’on peut encore voir, sur une pile de la nef, le slogan « République française ou la mort », tracé par une main enflammée à l’encre rouge indélébile. Bien entendu, la tempête passée, les tentatives pour faire disparaitre cet encombrant graffiti ont été multipliées… sans qu’on y parvienne jamais tout à fait !
Une telle inscription dans une église alors que par contre on a jamais pris le temps d'écrire "Liberté, Egalité, Fraternité" sur la façade de la mairie du 4e arrondissement.
Rédigé par : Emmanuel | 17 février 2008 à 12:49
Pour cette église, le plus grave ce ne sont pas ces graffiti mais l'état lamentable de la façade qui tombe en ruine.
Rédigé par : Monique | 21 février 2008 à 11:18