La place de Grève, Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715 - 1793)
La place de l’Hôtel-de-Ville n’a longtemps été qu’une grève, sorte de terrain sablonneux où l'on débarquait les marchandises transportées par bateau. C'est autour de ce petit port sommaire que s’est développée la rive droite.
La place de Grève fut longtemps le coeur qui palpita des émotions de Paris et de la France. Elle fut le lieu de toutes les dissensions et de toutes les réconciliations nationales, des peines et des réjouissances. Tristement célèbre pour avoir été le théâtre d'exécutions capitales jusqu’à la révolution de Juillet (1830), la place de Grève accueillit aussi les liesses populaires autour des feux de la Saint-Jean. Le 25 août 1944, Charles de Gaulle y prononça, devant la foule venue l'acclamer, le célèbre discours où il scanda "Paris outragée, Paris martyrisée, mais Paris libérée !"
Enfin, c'est là que les ouvriers mécontents et sans emploi se réunissaient... D'où l'expression "faire la grève" !
En ce moment on y fait du patinage !!
Rédigé par : Adeline | 24 janvier 2008 à 11:11
C'est la qu'on a perdu les JO 2012!!
Rédigé par : Claude | 25 janvier 2008 à 00:35
La fermeture des écoles primaires c'est vraiment nul. Il a fallu que je m'arrange pour faire garder mes enfants. Alors la grève justement on en a marre ! Je ne comprends pas que le maire de Paris n'accepte pas au moins un service minimum pour que les enfants puissent être pris en charge. De toute façon malgré ce service minimum les enfants seraient quand même privés de cours donc il ne s'agit pas de "casser" la grève. Vivement qu'on change de maire !
Rédigé par : Philippe | 25 janvier 2008 à 10:15
C'est sur la place de grève que Ravaillac a été écartelé, après avoir assassiné Henri IV rue de la Ferronnerie.
Au milieu du 11ème siècle, ce port de Grève venait remplacer le trop étroit "port Saint-Landry" situé en face (Quai aux Fleurs) sur l'Ile de la Cité.
A cette époque, le port de grève était relativement vide d'habitations. Le faubourg se situait un peu plus loin autour de l'église Saint Gervais qui est un "monceau" légèrement surélevé permettant ainsi d'échapper à l'humidité du marais. (tout comme les faubourgs/monceaux de Saint-Merri et Saint-Laurent).
Rédigé par : Haxo | 26 janvier 2008 à 21:42
Pour prolonger le propos de Haxo, rappelons que c'est sur la place de Grève qu'eut lieu en 1757 l'horrible supplice de Damiens, dont l'écartellement a duré plusieurs heures. Il avait porté un coup de couteau au roi Louis XV. C'est là aussi que se déroula la première exécution à la guillotine, le 25 avril 1792.
Personnellement, je me réjouis de ce que nous puissions aujourd'hui y patiner !
Rédigé par : Avishaï | 27 janvier 2008 à 03:45
A propos de la partinoire, il y a quand certains habitants du 4e qui aimeraient que certaines manifestations (patinoire, plage de volley, salons diverses) soient parfois décentralisés dans les arrodissements pour que nous puissions un peu plus profiter de cette place et de son espace si rare dans le 4e arrondissement.
Rédigé par : Emmanuel | 27 janvier 2008 à 10:23