El pabellón de Arsenal es un lugar maravilloso para los aficionados de urbanismo y de arquitectura. La exposición permanente acaba de ser completamente renovada en 2007. La mejor es ir personalmente, pero el sitio web consegrado al pabellón de Arsenal est tambien muy acertado. Por ejemplo usted puede ir a ver el vídeo de presentación (en francés).
Traducción : Alvaro
==> Versión francesa.
Voici la 2e partie de l'article de Jean-Daniel pour mieux connaître le 4e arrondissement. Le 1er volet était paru sous le titre : 28 600 habitants : une mise en perspective.
Un peu de géographie
Avec 160 hectares de superficie, l’arrondissement est l’un des plus petits de Paris (le plus petit est le 2ème).
Vu sa forme rectangulaire, sa longueur (est–ouest) est de 2 Km, soit trois intervalles de métro entre les quatre stations de la ligne 1, Châtelet, Hôtel de Ville, Saint-Paul et Bastille, et sa largeur (nord-sud) n’est que de 800 m, soit deux intervalles de métro de la ligne 4 entre Les-Halles et Cité.
On confond souvent la superficie de l’arrondissement avec celle du « Marais » dans le « Périmètre de Sauvegarde et de Mise en Valeur », soit 136 hectares. Ce ne sont pas les mêmes hectares. Nos co-arrondissementiers du quartier des îles, celle de Saint Louis et la plus grosse moitié de celle de la Cité, ainsi qu’une partie de ceux de Saint Merri, vous diront qu’ils n’appartiennent pas au Marais. A l’opposé, la moitié environ du Marais est située chez nos amis du 3ème arrondissement. La démarcation avec notre arrondissement est peu claire, car les deux limites, la rue Rambuteau et la rue des Francs Bourgeois, sont très commerçantes et unissent plus qu’elles ne séparent. Mais le 3ème n’a pas du tout les mêmes villages que le 4ème et l’ambiance y est toute différente.
Mon récent article "28 600" a suscité quelques réactions... Il concernait la baisse de plus de 2000 habitants estimée entre 1999 et 2005 d'après l'enquête de l'INSEE publiée le 15 janvier 2008.
Voici une petite mise en perspective que notre ami Jean-Daniel avait écrite en novembre 2006. Elle ne tient donc pas compte de la dernière enquête de l'INSEE mais elle est très intéressante pour mettre en perspective l'évolution récente :
Une densité qui reste très forte...
Au recensement de 1999, la population de l’arrondissement était de 30 700 habitants, soit une densité moyenne de 19 172 hab./Km², légèrement inférieure à la densité de population de Paris. C’est déjà beaucoup, mais l’arrondissement a été beaucoup plus peuplé il n’y a pas si longtemps que cela, ce qui étonne en général.
Une population en baisse continue depuis 200 ans.
En 1800, la population de l’arrondissement dépassait les 140 000 (mais le découpage était différent : les limites actuelles du 4e arrondissement datent de 1860). Dans les deux premiers tiers du XIXe siècle, les transformations de l’île de la Cité voulues par Napoléon 1er, puis Louis-Philippe et avec le préfet Rambuteau et Napoléon III avec Haussmann ont réduit de 40 000 habitants à 7 000 habitants la population de l’île de la Cité (élargissement du parvis "Jean-Paul II", déplacement du sud au nord de l’île de l’Hôtel-dieu, création de casernes et de préfecture de Police…).
La tendance s'est prolongée très régulièrement dans tous les recensements réalisés dans le cadre du découpage actuel du 4e arrondissement :
Année |
Population |
Densité |
108 520 |
67 783 | |
95 003 |
59 377 | |
70 944 |
44 340 | |
66 621 |
41 638 | |
61 670 |
38 520 | |
54 029 |
33 747 | |
40 466 |
25 275 | |
33 990 |
21 230 | |
32 226 |
20 129 | |
30 675 |
19 160 |
L’arrondissement est divisé en 4 quartiers. La répartition montre une répartition très inégale :
- "Les Iles" (soit Saint Louis+ Cité jusqu’au boulevard du Palais) : 4050 habitants
- "Saint Merri" (jusqu’à la rue des Archives) : 6550 habitants
- "Saint Gervais" jusqu’à la rue de Turenne et la rue Saint Paul : 10650 habitants
- "Arsenal "de la rue du Pas de la Mule (place des Vosges) à la Seine : 9450 habitants
Les juifs de France obtenaient pour la première fois la citoyenneté française en 1791. Pour asseoir leur émancipation, Napoléon créa en 1808 le Consistoire central, haute autorité du judaïsme français placée sous la férule de l’Etat. Et en 1867, Napoléon III fit ériger deux synagogues monumentales, dont l’une se trouve rue des Victoires et l’autre rue des Tournelles, dans le 4ème.
L’architecture des deux édifices témoigne de la volonté de l’empereur d’intégrer les juifs dans l’Empire. Ainsi, en érigeant ces synagogues aussi majestueuses que des églises, l’empereur mettait-il le judaïsme sur un pied d’égalité avec le culte d’Etat. La présence d’un orgue et d’une chaire qui, traditionnellement, n’ont pas leur place dans une synagogue, symbolise le rapprochement avec l’Empire sur le plan religieux. Enfin, sur le plan politique, ces synagogues tournent le dos à Jérusalem, pour signifier que les juifs « quittent la nation juive pour entrer dans la nation française », selon la formule consacrée à l’époque.
Bien sûr, ces altérations suscitèrent la méfiance de certains ; l’ingérence de l’Etat dans la tradition ancestrale rappelait de mauvais souvenirs. Mais la liberté de culte et l’égalité de droits dont jouissaient les juifs étaient réelles. Aussi la communauté juive accepta-t-elle de bonne grâce les modifications.
La synagogue des Tournelles fut construite à l’emplacement d’une petite synagogue incendiée pendant la Révolution. Sa structure, réalisée en acier, est l’œuvre des Aciéries et Forges de Normandie où exerçait entre autres Gustave Eiffel. A l’origine, elle était de rite ashkénaze (d’Europe). Après la guerre, la communauté des Tournelles, très affaiblie par les déportations, se recomposa avec l’arrivée des juifs séfarades (d’Afrique du Nord), ce qui conduisit à y célébrer les offices selon ce rite dès 1958.
Aujourd’hui, la synagogue des Tournelles est le symbole d’un véritable judaïsme républicain à la française. Elle accueille une communauté juive très vivante : des offices y sont célébrés matin et soir. Les offices du shabbat, auxquels les fidèles sont particulièrement nombreux à assister, sont l’occasion de réciter la traditionnelle "prière pour la France".
En 1987, l'immeuble a été classé monument historique. Depuis la séparation de la religion et de l'Etat, les fidèles des Tournelles s'acquittent d'un loyer envers la Mairie de Paris.
(Allez à la suite pour voir des photos)
La rue des Francs Bourgeois est un rue connue de tous les amateurs et de toutes les amatrices de "shopping". On y trouve de surprenantes devantures qui ont conservé le charme de façades traditionnelles malgré un changement d'activités. Cela permet de surprenantes prises de vue comme par exemple sur cette photo prise au 29 rue des Francs Bourgeois lors des soldes de l'hiver 2006-2007...
Vincent Roger a fait des propositions concernant la fermeture à la circulation de cette rue le dimanche. Retrouvez l'article correspondant sur son site de campagne.
La statue de Rimbaud par le sculpteur Jean Ipousteguy.
Un conseil de quartier du XIVe arrondissement était bien décidé à obtenir le transfert sur le boulevard Raspail de la statue de Rimbaud. Tout semblait prêt même le socle...
Cependant la famille de l'artiste n'avait pas été consultée. Finalement, grâce aussi à la mobilisation de notre conseil de quartier de l'Arsenal, la statue ne quittera pas le site pour lequel elle avait été faite par Jean Ipousteguy : la place devant l'Arsenal.
Les riverains attachés à cette statue peuvent donc être tranquillisés. c'est une bonne nouvelle car il est important de ne pas négliger le patrimoine artistique du XXe siècle dont on a ici un très bel exemple.
Le 14 juillet 1789, la Bastille était prise - cela, nous le savons tous. Ce que nous savons moins, c'est l'histoire de cette imposante forteresse. Que diable faisait-elle là ? Quand et pourquoi l'a-t-on construite ? Et après tout, pourquoi ne l'avons-nous pas conservée ? Alors ensemble, reprenons la Bastille... depuis le début !
Nous sommes en plein Moyen-âge ; en 1358, plus exactement. La cathédrale Notre-Dame est à peine achevée ; Jeanne d'Arc n'est pas née. La France est encore une mosaïque de duchés, baronnies et principautés ecclésiastiques liés par la vassalité au roi, et l'on y parle moult patois. Mais dans ce décor pittoresque, la paix ne règne pas. Depuis vingt ans, les chevaleries française et anglaise s'affrontent dans des batailles épiques qui allaient se succéder durant plus de Cent Ans. Les Français ont l'avantage du nombre, mais leurs divisions permettent à l'adversaire de remporter d'éclatantes victoires, et l'Angleterre contrôle bientôt tout l'ouest de la France, des Pyrénées à la mer du Nord. En 1346, les Anglais ont même poussé jusqu'à Paris.
Inquiet, je me demandais comment j'arriverais à vivre sans voiture. Il y a bien entendu les transports en commun, mais pour aller faire des courses, pas évident.
Il y aussi Velib, je l'utilise quasi quotidiennement depuis son lancement, c'est agréable et pratique quand il fait beau, pas trop froid et que l'on n'a pas de gros paquets à transporter comme c'est souvent le cas en cette période de fêtes.
Puis j'ai découvert Mobizen : une voiture, Mercedes Classe A, garée dans un parking public à moins de 300 m de chez moi, disponible par une simple réservation sur le net, au prix, tout compris (carburant, assurance), de 9 euros l'heure décomptés par tranche de 15 mn.
En plus ce qui ne gache rien Mobizen contribue financièrement à un projet de compensation du CO2 , Climat Mundi .
J'utilise Kelly depuis fin août, car chez Mobizen chaque voiture à son prénom, et j'ai immédiatement été séduit.
J'ai trouvé immédiatement la voiture, garée dans un parking de la rue Saint-Antoine, elle s'ouvre facilement avec la carte Mobizen, puis se démarre ou se conduit comme toute voiture de location.
