Le 4ème que j'aime . . .

Un vestigio del muro circostante gallo-romano (Italiano)

Rue de la Colombe nel 4e arrondissement (quartiere), uno dei rari luoghi preservato dalla riorganizzazione del’Ile de la Cité decisa da Haussmann nel XIXe secolo, si può ammirare l’area del più antico muro di cinta della città di Parigi. In effetti, il lastrico – più chiaro sulla fotografia qui in alto - segnala il luogo.

Non si noterebbe se non fosse segnalato da una targa molto discreta fissata al muro.

  È il muro di cinta costruito à l’epoca del Basso Impero romano, nel IV secolo d.C. per contrarre la minaccia sempre più importante delle invasioni dei popoli "barbari ». Questo muro è stato costruito con materiali recuperati su monumenti gallo-romani, come e possibile rendersene conto nella cripta archeologica situata sotto il sagrato di « Notre Dame ».

Traduzione : Maurizio

==> Versione francese.

(Une traduction qui fera plaisir à "Jimmyjaures". Maurizio, un amoureux du 4e, italien d'origine s'est proposé pour nous faire quelques traductions. Nous aurons normalement bientôt une cinquième langue sur le 4 que j'aime dans les jours qui vont venir. Emmanuel)

Un nouveau "centre sportif" dans le 4e... ?

 

Un nouveau "centre sportif" dans le 4e ?? Non, simplement, un nouveau panneau posé début janvier 2008 qui utilise pour la première fois cette expression... Il faut espérer que ce n'est pas la solution trouvée pour répondre au manque criant d'équipements sportifs dans le 4e. Rappelons que, dans son programme de 2001, la maire aujourd'hui sortante s'était engagée à construire un gymnase qu'on attend toujours... Pour mémoire, Vincent Roger s'engage lui à construire un espace sportif après le départ de la garde républicaine de la caserne Napoléon sur la place Baudoyer (Voir son blog).

Il est vrai que cette nouvelle signalétique est plus conforme au développement durable puisqu'elle ne nécessite plus d'éclairage électrique comme par le passé (que l'on voit sur la photo ci-contre prise l'an dernier). Mais le panneau du même style qui juste à côté désigne l'école Saint-Merri n'a lui pas été remplacé...

"République française ou la mort!"

La richesse historique et architecturale de l’église Saint-Paul-Saint-Louis est bien connue. (Un premier article lui a déjà été consacré en décembre 2007 et un deuxième début février 2008). Mais il est quelques détails qui peuvent échapper à l’œil. Le vieux monument est loin de ne porter que la marque de l’Ancien Régime : transformé en dépôt sous la Révolution, rendu au culte sous la Restauration, il est devenu au XIX° siècle une cible privilégiée de l’anticléricalisme. Ce vent de critiques contre la religion a atteint son paroxysme sous la Commune de Paris en 1871 et l’église Saint- Paul-Saint-Louis, comme de nombreux autres lieux de culte, a été vandalisée. C’est ainsi que l’on peut encore voir, sur une pile de la nef, le slogan « République française ou la mort », tracé par une main enflammée à l’encre rouge indélébile. Bien entendu, la tempête passée, les tentatives pour faire disparaitre cet encombrant graffiti ont été multipliées… sans qu’on y parvienne jamais tout à fait !

"Les Amoureux de l'Hôtel de Ville"

Les amoureux viennent du monde entier se dire "je t'aime" dans le 4ème. Clin d'oeil au célèbre cliché de Doisneau, ce joli petit couple roucoule dans un recoin isolé de l'Hôtel de Ville. A les voir, on leur pardonnerait presque de salir nos façades (quand ce n'est pas notre veste) !

Free Entrance for Youth Every Wednesday evening at the Centre Pompidou

Since January 2^nd 2008, the ministry of Culture and more particularly Christine Albanel its minister have decided to experiment  ‘free entrance’ in several national museum for young people aged between 18-25. Of course this applies to the 4^th ‘arrondissement’, therefore the Pompidou centre is now free for the 18-25 every Wednesday from 6pm until 9pm.

This is a very good scheme, which permits our youth to discover the permanent contemporary art collection. It is important to put an emphasis on the Pompidou centre, as its contemporary collection is one of the richest in the world. 

We also are very pleased to inform you that Christine Albanel is number 2 on Vincent Roger’s list for the town Hall election in our arrondissement. It is a great opportunity for the  ‘4eme’ that Christine Albanel well known and appreciated from the art community well before she took her responsibilities at the ministry of culture. We also invite you to take a look at Vincent Roger’s site in which a video -in French- of Christine Albanel explains her choices to be part of project 4^th arrondissement.

Translation : Emmanuelle S.

==> French version of this post.

La Garde Républicaine et ses chevaux dans le quartier de l'Arsenal

Une partie importante du quartier de l'Arsenal est occupée par la caserne de la Garde Républicaine. Ce bâtiment, construit sur un ancien couvent, occupe presque tout le pâté de maisons compris entre la rue de l'Arsenal, la rue de Sully, le boulevard Henri IV et la rue de la Cerisaie.

Pour mémoire, la Garde Républicaine est une des nombreuses institutions créées par... Napoléon Bonaparte en 1802 comme on peut le lire sur la page historique du site de la garde. Elle a été dissoute en 1813 pour avoir participé au complot du général Malet contre l'empereur et après bien des péripéties a été reformée dans sa configuation actuelle en février 1849 par Louis-Napoléon Bonaparte.

La présence de la Garde républicaine dans le 4e arrondissement permet à celui-ci d'être un des rares endroits du centre de Paris où l'on trouve de nombreux chevaux. Ces derniers sont vraiment splendides comme on peut s'en rendre compte lors des cérémonies officielles auxquelles participe la Garde.

Pour mémoire ce soir dans le quartier de l'Arsenal, café-rencontre ce soir au "Living-room", rue crillon.

Une nouvelle patinoire pour le Quatrième ?

C’était, comme on dit, un jour de pluie, et je me promenais dans notre cher arrondissement, revenant d’un petit restaurant «dont j’oublie ou j’ignore le nom» (André Breton, je pense, me pardonnera cette omission). Arrivant devant les gorgones qui ornent les portes de l’hôtel Amelot de Bisseuil (rue Vieille-du-Temple), je me rends compte que je suis à quelques mètres de la rue des Rosiers. J’ai toujours ressenti un agréable plaisir à parcourir cette voie pleine d’animation, où s’entremêlent les fils plus ou moins décousus des conversations. Je m’y engouffre donc avec résolution. Or, me voici tout à coup parti à la renverse, tel Fred Astairs au meilleur de sa forme. Je parviens à empoigner in extremis un poteau providentiel, qui m’évite de finir par terre. Riant extérieurement et pestant intérieurement, je fais mine de réajuster mon manteau, et me demande quelle peut bien être la cause de cette pirouette impromptue. Inspectant mes semelles, je constate que leur empreinte irrégulière leur évite de déraper. J’acquitte donc mes chaussures, et cherche un nouveau coupable… Se pourrait-il qu’il s’agisse du pavage utilisé lors de la rénovation de la rue des Rosiers, et qui lui donne une allure de voie piétonne, «folklore assuré» ? Je n’ose y croire. Je fais donc quelques pas avec circonspection, conscient que la moitié des passants m’observe du coin de l’œil. Deux loopings et un salto arrière plus tard, je me retrouve le nez dans le ruisseau. Il faut alors me rendre à l’évidence. Les uniques responsables de ce numéro improvisé ne sont autres que ces petites dalles luisantes de pluie, soigneusement équarries et alignées. C’est assuré : en fait de patinoire, le nouveau pavage de la rue des Rosiers peut difficilement être égalé !

Je trouve plutôt étrange que cette réalisation, apparemment coûteuse vu la qualité de la pierre employée, ait été effectuée avant d’autres priorités plutôt pressantes pour notre arrondissement. Pour se borner à ce qui est visible de tous, avez-vous remarqué que certaines pierres de corniche, sur le (noir noir noir !) massif-antérieur de l’église Saint-Paul-Saint-Louis, ont été remplacées par des blocs de béton ? C’est que cette façade, l’une des plus belles de l’architecture religieuse du Grand Siècle, est tout simplement en train de s’écrouler, faute d’une restauration non seulement souhaitable, mais surtout urgente.
Qui l’eût cru ? Les voies du Quatrième, ces derniers temps, sont pour le moins impénétrables !

¿ paneles informativos inútiles ? (Espanõl)

Los turistas y los Parisinos no deben ser tomados por bobos... En el momento en el que la ciudad de París pone en sitio una nueva règlementation para luchar contra la polución visual que representan los afiches publicitarios, la gran pregunta es si no deberíamos primero mirar un poco alrededor para encontrar y suprimir paneles informativos inútiles. 

Vincent Roger propone hacer une auditoría de la señalización  de los monumentos y estudiar la instalación de puntos de información permanentes en 3 lugares : Notre Dame, place des Vosges y la Plaza de Beaubourg.

Traducción : Alvaro.

==> Versión francesa.

Rue du Renard : constructions contemporaines

Nous terminons cette promenade sur la rue du Renard en admirant les constructions modernes, réalisées depuis les années 1970, et plus ou moins bien réussies...

Il est a priori étonnant que des immeubles à l'architecture aussi audacieuse aient pu être édifiés là. En effet, depuis 1962, le plan Malraux (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Marais, ou P.S.M.V) protège l'aspect ancien du Marais, et la construction y est encadrée. Il est vrai ques les décrets d'application ne sont pas parus qu'en... 1996. (Voir l'article écrit par Vincent ROGER sur le P.S.M.V. en novembre 2007). De plus, la rue du Renard est l'une des "frontières" du Marais dans le sens défini par le P.SM.V. : le côté des numéros pairs est protégé, le côté des numéros impairs ne l'est pas.

Ainsi le Centre Pompidou a-t-il été édifié en dehors du Marais. Ce bâtiment est une des grandes oeuvres de l'architecte italien Renzo Piano. Quant à l'école Saint-Merri, qui, elle, se trouve bien dans le Marais, elle a justement été construite côté pair pour remplacer celle qui était à l'emplacement du centre Pompidou. Cela a permis de construire -quelle audace à l'époque- la seule piscine et le seul gymnase de l'arrondissement. Il est vrai par contre que l'architecture de cette école ne fait pas encore l'unanimité...

Mais le style le plus contemporain n'est pas partout la règle. Le plus souvent, on a cherché à fondre les nouveaux bâtiments dans le décor de la rue pour maintenir sa cohérence esthétique. Par exemple, cet immeuble relativement récent s'inspire du style "années 1920-1930" des bâtiments qui l'entourent.

Pour conclure cette promenade, je dirai qu'une telle richesse mérite d'être connue. Je serais heureux si, dorénavant, pendant vos promenades, vous vous arrêtez de temps en temps, levez les yeux, et appréciez d'un oeil avisé les richesses qui s'offrent à vous.

Articles de la série : "Ancien", "19ème siècle", "Belle époque", "Années 1920-1930"

Réunion quartier "Arsenal"

Rappel : réunion avec les habitants du quartier de l'Asenal

Mercredi 13 février à 19h, café-rencontre au "Living-room", 5 rue Crillon.

Vincent ROGER sera présent, avec notamment Emmanuel FUSILLER, habitant du quartier arsenal, N°5 sur la liste de Vincent ROGER et bien sûr ... amoureux du 4e arrondissement comme on peut le voir en vidéo.

Retrouvez le calendrier des différentes réunions.